15 Dec
15Dec

Le statut des femmes et leurs divers rôles dans la société changent d’une époque à l’autre. Une aube nouvelle se lève pour les femmes alors qu’elles apprennent et à estimer leur égalité, leur dignité personnelle et leur propre but divin dans le plan rédempteur de Dieu.

De formidables changements se produisent grâce à des femmes de pointes dans le monde de la science, de la médecine, de la politique, de l’industrie, de l’art, etc. Des femmes ont prouvé qu’elles  étaient de véritables experts sans limites dans tous les domaines.         

Alors pourquoi seulement dans le domaine du ministère chrétien que la place de la femme doit-elle être restreinte et cela depuis longtemps. Pourquoi les femmes chrétiennes seraient-elles entravées et handicapées  par des contraintes et dogmes religieux archaïques qui sont aussi démodés ? 

Considérant la valeur, la dignité et l’émancipation de la femme dans le domaine économique, universitaire, politique et légal, je me permets de mettre ce livre pour la dignité de la femme.   La femme n’est pas une création inférieure, destinée à la subordination et à une citoyenneté de seconde classe dans sa famille et dans son église.   

Je crois qu’une femme peut se consacrer à christ et à son service comme un homme le peut. Hommes et femmes peuvent parler de leur seigneur et témoigner en privé et en public de sa grâce et de son amour.         

Il est temps que les chrétiennes remettent en question les traditions déraisonnables qui contredisent les principes de la rédemption et qui les empêchent d’exercer le ministère de l’évangile pour lequel christ les a appelées.

Sur le chemin de  ministère, nous rencontrons beaucoup de femmes. Aussi, la conduite de notre père Abraham doit nous interpeller et mieux nous inspirer la manière de considérer la femme. 

La première valeur à cultiver dans cette optique  est celle du DON. Ministre de Dieu, nous avons à considérer toute femme comme don de Dieu, surtout celles qui nous approchent dans notre ministère. Et dans ce sens, leur donner le respect, leur rendre la dignité qui leur est due.          

En créant l’homme, Dieu lui dota tout, il le place  dans un jardin à la fois zoologique et botanique. Il avait tout pour être heureux, mais il ne l’était pas du tout. Du coup, Dieu trouva qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul (Gén. 2 :18). Il lui créa alors  une femme, qu’il lui présenta. La langue de l’homme se délia« cette fois ci voici l’os de mes os, la chair de ma chair » (Gen.2 :24).          

Dieu avait voulu que l’homme expérimente d’abord le manque pour saisir l’importance, raison pour laquelle, il créa la femme après l’homme et même après toutes les autres créatures mis au service de l’homme.  

La femme à côté de l’homme joue le rôle de complémentarité, elle a rendu le jardin d’Eden humainement habitable. Le ministère pastoral est comparable à ce jardin où plusieurs créatures évoluent et il faut à l’homme de Dieu, une femme accompagnatrice pour rendre le ministère habitable et vivable. Et pas n’importe quelle Eve. Il faut EVE –SARA. 

Dès le début de la création, Dieu a voulu la femme à côté de l’homme comme un don, une compagne, une accompagnatrice. Pourvu que nous le comprenions dans ce sens-là, aussi bien dans le mariage que dans toutes les autres relations entre l’homme et la femme. C’est dans ce sens que la femme a sa place dans l’église qui lui reconnaît sa dignité en tant que don.   

Chaque homme doit se poser la question de savoir : quelle est la place de la femme dans ma vie ? 

A se décider déjà sur ce point, on évitera beaucoup des surprises. Toute femme, particulièrement celle que Dieu place sur mon chemin est une sœur, sinon une mère, ou alors ma fille. Dans ce sens-là, elle mérite respect et dignité. Une femme est toujours une femme de quelqu’un. Si elle est mariée, cela va de soi, elle appartient à son mari. Si elle ne l’est pas, il faut lui donner la chance de l’être un jour. 

Dans certaines circonstances, nous devons savoir nous imposer de douloureuses séparations. Disons mieux, douloureuses mais libératrices dépossessions. Nous devons avoir le courage de disparaître du centre  de la vie de ceux qu’on aime, afin qu’ils puissent nous oublier et être libres, libres pour quelqu’un d’autre. C’est la chose la plus difficile de toutes, mais avec le temps, on s’aperçoit que cela nous donne plus de joie que nous ne saurions le dire et l’imaginer.

  les vraies raisons de la création de la femme

 Au commencement quand Dieu avait créé le monde, il avait placé l’homme dans le jardin pour s’en occuper, il lui donna même le privilège de donner le nom aux animaux et autres choses créées. Mais tout est parti du constat de Dieu, il trouva que l’homme était dans la solitude, qu’il n’était pas bon qu’il continue à être dans cet état.

Dieu prit l’initiative de faire pour l’homme UNE AIDE, il endormit l’homme et de l’os de la femme, Dieu créa cette aide-semblable. Dieu vient la présenter à l’homme. L’homme s’écrie en disant cette fois-ci voici celle qui est os de mes os et chair de ma chair, on l’appellera Femme. 

Notons que ce n’est pas Dieu qui avait donné Eve le nom de la femme, c’est l’homme lui-même. L’homme n’a pas dit on l’appellera : Homme bis ou homme-homme. Mais on l’appellera FEMME. En créant donc la femme, Dieu avait une vision de la vocation qu’il allait donner à la femme. Celle d’être l’aide-semblable à l’homme.    

On ne peut parler de l’aide que là ou il y’ a un besoin. Dieu avait vu que l’homme avait d’abord besoin de la compagnie. Il était trop solitaire. Dieu avait voulu que l’homme sente d’abord ce vide là de la solitude avant de faire intervenir le dossier Eve. Il y avait surement de besoins que seule Eve devrait satisfaire et non une autre créature, par exemple : le besoin Sexuel.               

On appelle la femme AIDE-SEMBLABLE parce que Dieu l’a doté de plusieurs facultés qui pourront servir l’homme. Comme La parole, le raisonnement et l’intelligence. La femme à coté de l’homme n’apporte pas seulement de l’aide physique (nourriture, sexualité, lessive…) Mais plus encore l’aide morale. Elle apportera sa parole raisonnée avec intelligence pour bâtir sa maison.     

Sachant qu’elle est créée pour aider, Dieu avait aussi mis dans la femme beaucoup de qualités qui la rendent réellement femme. Sans cela, elle lui sera difficile de jouer pleinement son rôle de la Femme. Nous avons dit qu’Adam l’appela Femme et les qualités propres à une Femme sont : 

  • La soumission
  •  Le grand cœur 
  • Le sens de réparation c'est-à-dire demander et accorder le pardon
  •  L’humilité
  •  La diplomatie 
  • L’hospitalité
  •  La vérité
  •  La compréhension
  •  La compassion
  •  La sensibilité

Ces choses rendent la femme servante et dans ce sens, elle jouera son rôle de porteuse de bonheur et de bâtisseuse de la Maison. Sans ces qualités la femme sera considérée comme la carie des os. La Bible  dit : mieux vaut pour l’homme de rester avec une lionne privée des ses enfants que d’habiter avec une femme querelleuse, toujours entrain de chercher le palabre

Ce sont de femmes qui n’ont pas bien accompli leurs rôles qui sont aujourd’hui la cause majeure de différents dénigrements qu’on donne à la femme. 

« Kolia na mwasi kolia na ndoki » c'est-à-dire Collaborer avec une femme c’est collaborer avec une sorcière, c’est à dire traitre, 

« Mwasi atongaka Mboka te » c’est la femme ne fait que détruire, elle ne construit jamais. 

Or, en créant la femme  Dieu avait en lui l’image d’une personne capable de Bâtir et construire. Actuellement beaucoup d’hommes et beaucoup de cultures refusent à la femme certains droits non parce qu’ils sont méchants, mais c’est la femme qui n’a pas su prouver qu’on pouvait aussi lui faire confiance. 

Depuis la première femme, la confiance était retirée. Mais gloire à Dieu car il y’ a celles qui ont compris qu’elles peuvent relever le défi en sauvant l’honneur de la femme non seulement en accomplissant bien leurs devoirs féminins mais plus encore à se montrer compétentes de faire ce que l’homme fait.    

La femme aussi peut


Puisque Dieu a déversé son saint Esprit sur les hommes et les femmes, il a prévu sans aucun doute, de les utiliser de la même façon. Mais les nouvelles Églises Chrétiennes sont imprégnées des préjugés discriminatoires et sexistes, que la tradition imposait aux femmes depuis les siècles.

 La tendance de nouvelles communautés d’aujourd’hui est d’incorporer et d’honorer le plus de traditions.  Les  œuvres de la femme, restaient reléguées à l’arrière plan, et il ne fut écrit que très peu de choses sur les exploits de la foi et les puissants ministères d’évangélisation et d’enseignement public et privé de ces héroïques croyantes de l’Église primitive. Elles ont pourtant payé un prix exorbitant et cruel pour leur foi et obéissance au commandement de leur seigneur, Jésus Christ.

 L’expérience vécue par Marie Madeleine contredit la tradition juive. Jésus a approuvé cette entorse aux règles rabbiniques en enseignant à Marie Madeleine et à beaucoup d’autres femmes. Marie est devenue un disciple de Jésus, une initiatrice de sa vie et de son ministère et une élève avide de ses enseignements.     

Jésus a dit : comme le père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie (Jean20 :21). Ce verset inclut chaque femme qui choisit de vivre sa vie en coopération avec Christ, tout comme il comprenait les femmes du N.T qui avaient fait de si grands sacrifices pour le suivre.  

 Dans l’œuvre de Dieu, les femmes motivées par son esprit peuvent faire tout ce que peuvent faire les hommes. Elles ne devraient jamais être limitées ou freinées à cause de leur sexe, ni leur couleur de peau.   

Dans ce monde d’aujourd’hui, les femmes conduisent des camions, pilotent les avions, les femmes sont chefs d’entreprises, médecins, professeurs, avocates, sénateurs, magistrats, maires, premiers ministres, présidentes de la République.  Quel gaspillage que la tradition religieuse ait réprimé cette immense ressource humaine à la Mesure du globe, alors que les croyants ont des rôles si limités dans l’église.            

Si les hommes peuvent constituer des associations, créer des entreprises et des sociétés commerciales, les femmes le peuvent aussi et c’est ce qu’elles font partout dans notre monde.  Si les hommes peuvent louer des grandes salles, des auditoriums, des stades pour l’évangélisation, de quel droit l’interdire aux femmes ?   

Si les hommes sont capables de d’inventer, de créer, et de gérer des associations religieuses, Quelle loi interdirait-elle aux femmes ce même privilège ?  Si les hommes peuvent prêcher et gagner des âmes, les nouveaux convertis, bâtir des églises, fonder des écoles bibliques, designer des pasteurs, envoyer des missionnaires, existe-t-il des prohibitions juridiques empêchant les femmes de faire de même ? 


Aujourd’hui, les femmes prennent leur place dans les affaires et sur le marché du travail, Cote à cote avec les hommes dans la science, dans les usines, la politique et même dans les forces armées. Les femmes sont compétentes dans toutes les professions. Dans l’église, les femmes peuvent avec l’appui du saint Esprit exercer tout au ministère qu’un homme peut exercer l’également. La compétence plus le Saint Esprit égale exploits en Jésus.

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