27 Jan
27Jan

Le point de presse du Dr Désiré BOMBILE

Vendredi 27 janvier 2023 a été marqué par la sortie médiatique du futur Honorable docteur Désiré BOMBILE ISEITOKI, qui a organisé un point de presse au sein de la maison communale de Ngiri-Ngiri afin de dévoiler aux yeux du public officiellement la motivation de sa candidature à la députation Nationale dans la circonscription de la FUNA. La cérémonie a eu une grande ampleur devant la presse congolaise, la société civile et d’autres invitées de marques. 

Président Interfédéral AJB/FUNA et porte parole du parti

Voici ce qu’a été l’intégralité de son discours devant la presse : Salutations distinguées les amis de la presse et les participants. 

Salutations et bienvenus au membres du Bureau de l’interfédéral AJB FUNA/ Kinshasa. 

Il est vrai que nous sommes à la fin du cycle électoral qui se caractérise par le processus d’identification et l’enrôlement des électeurs. Mais d’aucun ne se pose la question de savoir à quoi cela nous intéresse ?  

Et pourquoi nous voulons nous engager dans le processus et s’aligner comme candidat à la députation ? Chers amis de la presse, tout est parti d’un constat amer que nous avons observé pendant l’exercice de notre métier dans le domaine de la Santé-Nutrition. 

Constat qui se caractérise par rapport à l’insécurité alimentaire qui est le vécu quotidien de la population Congolaise. Un peuple qui est exposé tous les jours d’une part par l’importation des aliments qui la plupart ne sont pas de bonne qualité pour manger selon les besoins et combler les besoins quotidiens de son organisme garantie d’une bonne santé. 

Permettez- moi avant de continuer non intervention de donner quelques définitions de sécurité alimentaire selon les grandes institutions qui dirigent le monde : 

ONU en 1975 : « La capacité de tout temps d’approvisionner le monde en produits de base pour soutenir une croissance de la consommation alimentaire tout en maitrisant les prix. »

FAO en 1983 : « Consiste à assurer à toute personne et à tout moment un accès physique et économique aux denrées alimentaires dont elle a besoin. » Banque Mondiale : « L’accès pour tous et en tout temps à une alimentation suffisante pour une vie active et en bonne santé. »

PAM 1989 : « Correspond à la capacité pour toute personne de posséder à tout moment un accès physique et économique aux besoins alimentaires de base. Une stratégie nationale de sécurité alimentaire ne peut être envisagée sans assurer la sécurité alimentaire au niveau de foyer familial. » 

Partant de toutes ces définitions nous retenons deux choses : 

  • La sécurité alimentaire, veut dire donner à la population l’accès physique et économique aux données alimentaires de base dont elle a besoin. * « Lutte contre l’insuffisance alimentaire la faim*
  • Sécurité alimentaire veut dire : fournir l’approvisionnent nécessaire à la population par l’importation des aliments nutritionnellement adéquats. * la bonne qualité pour éviter les maladies*

Vous comprenez que le devoir social d’un gouvernement est à veiller pour que sa population soit en bonne santé et cela à travers une bonne alimentation de qualité. 

Chers amis de la presse Laissez-moi vous dire que 90% de maladies que la population développe à présent viennent de notre alimentation qui sont insuffisante ce qui amène la carence nutritionnelle, provoquant ainsi de maladies chroniques soit de la mauvaise qualité des aliments qui aggravent la situation de santé de la population déjà meurtrie : nous citons 

  • Les aliments importés : vivre frais, Riz et d’autres fruits venant de la culture génétiquement modifiées.

 Les différents jus qui sont venus dans nos différentes marchés avec de colorants et sucres ajoutés sans compter les gouts que nos mamans mettent dans nos repas de chaque : ces sont de bombes à retardement qui finissent par augmenter les taux de maladies remplissant les lits de malades. 

La plupart des aliments vendus dans nos épiceries, les produits de l’alimentation industrielle contiennent des additif, colorants, exhausteurs de goût, édulcorants, conservateurs, stabilisants, des arômes industriels, pesticides, engrais chimiques … Tout ceci nocif à la santé. Tous ces améliorants de la rentabilité, du gout ou de la présentation, ne doivent pas en principe faire part dans l’assiette de la population. Le corps n’est pas une poubelle. 


Nous utilisons bien trop souvent des synthétiques (médicaments, aliments dénaturés, cosmétiques, produits d’hygiène corporelle… qui ne sont que de vulgaire copies des molécules issues du milieu naturel, dont nous ignorons les effets à long terme. 

Avec ces produits recomposés, le facteur temps d’utilisation, va augmenter les risques d’installation de désordres organiques qui vont faire progressivement le lit de maladies. 

De nos jours, le nombre d’individus touchés par des pathologies graves comme cancers, maladies cardio-vasculaires, les maladies respiratoires, les diabètes, les maladies auto-immunes, les problèmes rénaux, et rhumatismaux est en augmentation. 

Nos cellules sont faites de ce que nous mangeons et pour que notre corps soit conservé en bonne santé au fil des ans, il est préférable de lui fournir des aliments sains, frais, vivants, riches de l’énergie solaire qu’ils ont emmagasinée, nécessaires pour créer et régénérer nos cellules plutôt que les poisons de l’alimentation industrielle. 

Après la présentation d’un tableau sombre de la situation alimentaire de notre population, nous avons décidé de faire notre entrer dans le système de fonctionnement de notre pays par la voie des urnes pour influencer à partir de l’intérieur et produire quelques changements de certaines habitudes que nous jugeons dangereuses pour le développement d’un pays par rapport à la sécurité alimentaire.

Pour ce, nous avons quelques stratégies et recommandations que nous croyons efficaces pour résoudre les fléaux qui risque d’exterminer toute la population car nous avons toujours dit : « L’assiette tue plus que la guerre » Voici quelques-unes : 

  • Avoir en premier lieu des lois qui font la promotion de professionnels de l’alimentation « nutritionnistes » car ces derniers ont la connaissance de l’alimentation qui est la clé de la bonne santé. Malheureusement le système sanitaire national, n’a pas très bien défini son rôle au sein des installations sanitaires,
  • Avoir des lois sur les aliments importés et dans l’exploitation d’agriculture,
  • Avoir une Agence nationale de sécurité alimentaire et d’environnement avec la mission de veiller sur l’importation, la conservation et l’exposition des aliments. (ANSSE),
  • Militer pour que les ministères en charge des aliments « Agriculture-pêche-élévation » soient dotés des moyens suffisants pour résoudre le problème d’insuffisance alimentaire,
  • Solliciter que la gestion des structures nationales AGRO-PASTORALE-ALIMENTAIRE soient confiées aux professionnels des aliments (les nutritionnistes),
  • Solliciter la création d’un ordre professionnel aux nutritionnistes pour faciliter la promotion de la nutrition dans tous les secteurs de la vie publique.
  • Adoption officielle et l’applicabilité dans le système sanitaire, la nouvelle approche thérapeutique par les aliments,
  • Travailler pour la reforme de programme national de formation en nutrition,
  • Insérer dans le programme scolaire les cours de la nutrition dès l’école primaire jusqu’aux études universitaires et cela dans toutes les options et facultés.


Notre but final dans tout, c’est de voir un pays où l’hygiène vitale devient une vertu et un mode de vie de la population. Par l’hygiène vitale nous voyons : une manière saine de concevoir la vie en respectant les règles de la santé naturelle pour prévenir et guérir le corps malade. Pour ce, il faut le soutien et l’implication de tout le monde en commençant par les autorités décideurs et toute la population entière. 

Car la pratique de l’hygiène vitale permettra de sauvegarder, renforcer et restaurer de défenses naturelles de l’organisme. Elle permet de conserver une barrière immunitaire performante et opérationnelle capable d’agir dès les prémices d’un trouble avant que celui-ci ne soit réellement installé. 

Nous terminons notre allocution en demandant à la population de s’enrôler massivement pour faire le choix de ses élus qui non seulement qu’ils vont les représenter au parlement mais créer des lois pour la promotion de la santé et nutrition de la population, comme nous comptons le faire. Je dis et je vous remercie !

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